La deuxième épître de Pierre a été écrite juste avant sa mort (1.14-15). On peut la considérer comme ses dernières paroles, et ceci confère une portée supplémentaire au message final : « Croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (3.18). Pierre est manifestement inquiet à cause des hérésies et des défaillances morales qui se sont fait jour dans les églises, et il écrit pour avertir, pour exhorter, pour consoler. Le sombre tableau qu’il dépeint est contrebalancé par l’importance qu’il accorde à l’espérance du retour du Seigneur. Il explique que si celui-ci est retardé, ce n’est pas parce que Dieu serait négligent, mais à cause de sa patience (3.9). Il craint que les chrétiens, pressés par la persécution et la tentation, n’oublient les commandements qui leur ont été communiqués par les prophètes et les apôtres. Il écrit pour leur rappeler leur appel et pour les motiver (1.9, 12-13, 15 ; 3.1-2). Le chapitre 2 ressemble de très près dans son contenu à la lettre de Jude. Pierre, en parlant du mal qui rôde, insiste d’autant plus sur l’appel à la sainteté qu’il avait déjà lancé dans sa première lettre : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes prévenus, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté » (2 P 3.17). L’antidote fondamental à l’erreur est la connaissance véritable de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ. C’est là la clé de cette épître. Voir 1.2- 3, 8 ; 2.20 ; 3.18.
Plan
1.1-2 Introduction.
1.3-15 Un appel à progresser au niveau du caractère et à porter du fruit.
1.16-21 La véracité du message chrétien.
2.1-22 Description et condamnation des faux prophètes.
3.1-7 Avertissement en ce qui concerne les derniers temps.
3.8-18 La patience du Seigneur, et la certitude de son retour.
Nous devons laisser notre lampe allumé