Etude réalisée en janvier 2005 dans la série de canevas sur l’épitre aux Romains.
Note pour l’animateur : Il est recommandé à l’animateur de lire l’introduction à l’épître de Paul aux Romains ici.
QUESTIONS D’INTRODUCTION :
« C’est Dieu le juge. Nous ne le sommes pas. C’est lui seul qui peut dire si quelqu’un a le Salut ou pas. Nous le saurons seulement au dernier jour lors du jugement »
Discuter cette déclaration.
Lire le chapitre 5:1-11
VERSETS 1-2 :
Expliquer les expressions suivantes à la lumière de l’argument de Paul dans les chapitres précédents (les renvois sont là uniquement si les gens ont besoin d’un rappel.) :
- « justifiés par la foi » (cf. 3.21-4.25)
- « la paix avec Dieu » (cf. 1.18ss et 2.5-6)
- « par notre Seigneur Jésus Christ » (cf. 3.21-26)
- « la grâce » (cf. 3.24 ; 4.1-8)
Très souvent, on pense que d’être en paix avec Dieu est un état émotionnel. Est-ce que c’est une compréhension adéquate de l’idée au v1 ? (C’est là où les renvois à 1.18ss et 2.5-6 deviennent importants.)
Qu’est-ce qui fait que ce changement de rapports entre Dieu et nous soit possible ?
L’expression « la gloire de Dieu » est un peu opaque. Qu’apprenons-nous à ce sujet au ch 8.19-21 ? En quoi est-ce quelque chose dont nous pouvons être fiers / nous glorifier ?
VERSETS 3-4 :
Au v4, Paul introduit un deuxième sujet de gloire : les afflictions. Quelle raison donne-t-il à sa fierté face aux afflictions ?
Normalement on dit que l’espérance chrétienne produit la persévérance et la fidélité éprouvée. Mais selon Paul, l’espérance est le produit des épreuves. Quelle est la logique derrière son raisonnement ?
comme l’espérance est déjà présente au v2, il ne s’agit pas de la création de l’espérance à partir de rien, mais plutôt d’un renforcement de cette espérance de base par une prise de conscience plus importante de celle-ci que si tout allait bien. Si le groupe n’avance pas vers cette conclusion, peut-être la question suivante pourrait aider : Lorsque tout va à merveille, quel intérêt portons-nous à notre espérance ?
VERSETS 5-10 :
Les paroles de Marx « la religion est l’opium du peuple » est une réaction que l’on pourrait avoir face aux vv3-4. Elles sous-entendent que notre espérance est trompeuse. Quel est l’argument global que Paul avance pour dire le contraire (vv5-10) ?
Quelques pistes pour mieux comprendre le détail de son argument :
- relevez le temps des verbes aux vv 5-10 (c’est peut-être l’indice le plus important)
- Quelle est l’importance du temps des verbes :
- aux vv 6-8 ? (si nécessaire pose cette question : quand Dieu a-t-il prouvé son amour pour nous ? cf. aussi le v10)
- aux vv 9-10 ? (Pourquoi « à plus forte raison » ?)
- Quel est le rapport entre les vv 6-8 et 9-10 dans son argument ?
- Quel est le lien entre le v5 et la suite de l’argument des vv 6-10 ? (remarquons le « car » du v6.)
- Qu’est-ce l’amour que l’Esprit répand dans nos coeurs ? (Remarquons le temps des verbes « répandre l’amour de Dieu » (v5) et « prouver son amour » (v8).)
Revenons aux paroles de Marx. Pourquoi notre espérance ne nous trompe-t-elle pas ?
VERSET 11 :
Comparez les vv 1 et 11. Qu’y a-t-il en commun ?
Qu’y a-t-il de plus dans l’idée de réconciliation vis-à-vis de celle de paix ?
En quoi donc est-ce un sujet de gloire ?
APPLICATION :
Revenons à la déclaration que nous avons discutée au début. À la lumière de ce passage comment répondriez-vous à quelqu’un qui tiendrait ces propos ?
Imaginons qu’un ami chrétien passe par des moments très difficile. Il commence à douter que Dieu l’aime, car si Dieu l’aimait, il ne permettrait certainement pas que cela lui arrive. Comment lui répondriez-vous ?
À deux : Est-ce que le fait d’être chrétien(ne) est un sujet de gloire ou de fierté pour toi en ce temps-ci ? Si ce n’est pas le cas, comment ce passage peut-il changer ta perspective ? Priez à deux pour ce changement de perspective.