Une solidarité au-delà du statut social
Le premier ouvrier mentionné est le grand-prêtre en personne ! L’attitude de cet homme influent contraste avec celle des notables de Tekoa qui n’ont pas voulu s’abaisser à un travail manuel et poussiéreux (verset 5). Heureusement, ils sont une exception et de nombreuses personnes de statut social différent travaillent les unes « à côté » des autres : des prêtres (verset 1), des orfèvres, des parfumeurs (verset 8), des chefs de district (versets 14-19) et bien d’autres dont on ignore le métier.
Une solidarité au-delà des frontières de Jérusalem
Le désir de reconstruire les murailles touche des Juifs au-delà de Jérusalem : se joignent à l’ouvrage des habitants de Jéricho, de Tekoa, de Gabaon, de Mitspa etc.
Une solidarité au-delà des clichés
Avez-vous été surpris par le verset 12 ? Même les femmes participent à ce travail physique, ce qui ne devait pas être courant à l’époque ! Le récit met tout le monde au même niveau : certains font beaucoup, comme Shallum au verset 15, d’autres font moins. Mais ce qui semble uniquement compter, c’est l’harmonie de ces ouvriers improvisés qui travaillent côté-à-côte.
–> Après la venue de Jésus, le peuple de Dieu devient l’ensemble des chrétiens. Eux aussi sont appelés à travailler côte-à-côte pour construire l’Église qui deviendra la « nouvelle Jérusalem » par le retour de Jésus.
–> Est-ce que je fais partie de ceux qui œuvrent pour la construction de l’Eglise ? Si non, pourquoi ? Si oui, est-ce que je le fais dans la joie de travailler à côté de personnes différentes de moi, qui en font peut-être moins ? M’arrive-t-il de considérer certains services comme moins importants que d’autres ?