Encore des noms !
La liste des ouvriers reconstruisant la muraille et les portes n’est pas terminée. On se sent un peu comme lorsqu’un ami nous montre des photos de potes avec qui il est parti en vacances : « Merci bien, mais je ne connais pas tous ces gens ». Pourquoi Dieu a-t-il voulu que tous ces noms apparaissent dans la Bible alors que ces personnes sont si éloignées de nous ? Peut-être est-ce pour nous encourager à le servir : Dieu voit chacune des personnes qui travaillent pour lui ainsi que leur dévouement (comme Baruc qui « s’est montré plein de zèle » au verset 20).
–> Cela nous rappelle l’encouragement de Jésus dans la parabole de l’argent à faire fructifier : ceux qui ont mis leurs compétences au service de Dieu recevront cette parole de leur Maître : « bon et fidèle serviteur ». Comment cela peut-il m’encourager quand mon service dans les GBU ou à l’Église me semble difficile ?
Un travail vain ?
Le tour de la muraille est terminé : nous avons commencé avec la porte de brebis (verset 1) et nous y sommes de retour (verset 32). Les travaux semblent bien enclenchés. Mais les premiers lecteurs du livre de Jérémie ont pu se poser cette question : à quoi bon ? La gloire de Dieu n’est pas revenue à Jérusalem une fois le temple et les murailles rebâtis. Tout cela valait-il le coup ? Des lecteurs plus tardifs ont pu également se poser cette question : à quoi bon ? Cela n’a pas empêché de nouvelles invasions de la ville et même la profanation du Temple.
Encore une fois, Dieu a voulu que cette histoire apparaisse dans la Bible. Pourquoi ? Parce qu’à ce moment-là, ce travail comptait pour lui, il n’était pas vain. Il le démontre par tout ce qu’il accomplit en faveur de Néhémie.
–> Notre travail pour Dieu peut sembler vain : mon GBU va mourir l’année prochaine faute d’un nouveau responsable ; la personne avec qui j’ai fait un binôme biblique ne veut plus entendre parler de Jésus ; l’évènement GBU que j’avais organisé a dû être annulé… Pourtant, ce service compte pour Dieu au moment où nous le faisons. Et dans sa grâce, il nous permet même d’en retirer des bénéfices, comme tous ces ouvriers qui ont dû se réjouir en voyant les réparations de la muraille avancer.